Les (més)aventures de Gudrune

Alors qu'il régnait un brouhaha d'enfer dans la taverne, la chute du jupon de Gudrune provoqua un lourd silence. On aurait entendu une mouche voler.
Justement, Norbert la mouche volait à travers la pièce. Pour tout dire, il n'allait pas très droit; en effet, il avait tout juste goûté la liqueur de groseille qui trainait dans la cuisine. Fort en joie après cette dégustation, il se mit à chanter la lambada. Bzzzzz Bzzzz Bzz Bzz Bzzz. Bzzzz Bzzzbzzbzzzbzzbzzbzbzz Bezzz Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Au fond à gauche, dans un petit coin sombre, un petit vieux sauta sur la table en criant de joie, et se mit à chanter avec l'animal.

Gudrune, toute prise d'une crise de surprisite aigue, s'en trouva fort excitée... Elle avait tout d'un coup l'impression que son corps aviat un effet inhabituel et très marrant sur les mâles de l'assistance. Et puis la consommation de matières psychotropes la faisant voir tout flou et en technicolor comme dans les vieux films rendait le tout fort amusant. Et puis finalement, cette culotte, ça cachait pas grand chose.
Elle posa en se mordant légèrement la lèvre inférieure les mains sur le bas de son dos, se cambra sensuellement. Puis ses mains glissèrent sur sa peau, ses pouces passèrent sous l'élastique de sa culotte. Elle avait chaud, ne comprenait plus ce qui lui arrivait. Elle continua à descendre et ce qui devait arriver arriva: l'élastique à l'état non tendu finit par être moins large qu'elle à force de descendre, et la gravité fit son office. Le charmant bout de tissu ouvragé parut chuter une éternité et finit par toucher le sol. Elle dégagea un de ses pieds et profita de l'air qui l'entourait, passait entre ses jambes. La musique aidant, elle se mit à onduler lentement.
Et soudain une table entame la conversation:
- Gudrune...
- Hein?
- Bah oui, toi!
- Quoi? Tu vois bien que je suis occupée... D'après le script, je devrais pas tarder à me caresser entre les jambes en poussant des gémissements énamourés, c'est la partie que je préfère alors lache moi!
- Désolé Gudrune, t'es stone et tu rêves.
- Quoi?

ZBAM

Elle ouvrit les yeux et comprit qu'elle venait de se vautrer par terre. Le nubuc l'avait abattue à coups de vapeurs hallucinogènes.

- Et meeeeerde, pour une fois que je m'amusais...

Toute fois notre héroine n'allais pas ce laisser abatre pour si peu elle décidé donc de continuer ce qu'elle avait commencé tout en discutant avec la table, ses main désendir lentement vers son entre jambe qu'elle commença à carrésser en poussant de petit gémisement de plaisir.

Toute fois tout dans son halucination n'était pas imaginaire et les nombreux male de l'ssistance commensé à être trés excité à voir gudrunne ainsi. D'ailleurs certain d'entre eux commencais à se diriger vers notre petit gudrune toujours par terre en train de se carresser.

cependant, le tenancier était bien embarrasé. Non que le spectacle de gudrune lui déplut, mais c'était malheureusement un spectacle gratuit. Il saisit la marmitte qui essayait de se soutraire à cet affligeant spectacle.
Eh, toi, rends toi utile au lieu de te planquer. Fait le tour de la salle et réclame des sous aux clients.
-Ah non ,je ne peux vraiment pas voir ça!
- c'est toi qui voit. Si tu acceptes, je te laisse 50% du magot

Après tout pourquoi pas ! se dit finalement la marmite.
C'est un début si elle veut pouvoir rivaliser avec son arrière arrière grand oncle, un coffre fort qui avait passer sa vir au service d'un certain Duc Gontran de Picsou, c'est vrai qu'il avait eu du bol lui...

Elle commençat donc son tour de la taverne. A chaque pas, elle faisait bruire les pièces déjà receuillies et criait N'oublier pas les artistes. Si vous aimez Gudrune, donnez lui de quoi s'acheter de nouveaux strigs plus osées les uns que les autres. Pour une raison plus qu'étrange, les hommes vidaient leus poches, comme hypnotisées par la vue de Gudrune s'approchant de l'extase.
Bientôt la marmitte fut pleine, et elle revint vers le tenancier.
-Eh, mec, tu pourrais m'enlever le crapaud, les vieux mouchoirs et les biscuits que j'ai récupérés? les clients sont vraiment bizarres ici. On les croirait presque sous le coup d'un sort

En attendant, Gudrune continuait à se frotter langoureusement contre tout ce qui passait, en particuler contre les clients.

C'est alors que la marmite s'apperçut que le tenancier, non seulement ne vida pas son contenu, mais aussi rajouta de l'argent dans la marmite, l'air hébété fixé sur la langoureuse jeune fille et la bave à la commissure des lèvres...
- Mmmhh, songea la marmite, finalement il doit bien s'agir d'un sort, je devrais peut-être aller voir Goshnak...

-Goshnak! Goshnak! Mais où est encore caché ce con, pourtant, vu ça taille!
-C'est à moi que tu parles? dit une voix dans les airs. Je te rappeles que je sais voler!
-Oui, bon, ça va. tu ferai mieux de ramener ta fraise, teplus vite que ça! Ils sont tous complètement dingue là dedans!

Le cochon-dragon jeta un coup d'oeil par la fenêtre.

-Ne t'inquiète pas, ils sont juste en plein rut! je te parie que dans moins de deux minutesn il y en a un qui se jete sur gudrune!
-ils sont en plein quoi? Mais qu'est ce que tu racontes,

-le rut, ils sont en chaleur quoi. Remarque, elle a l'air en forme aussi.*
-Vous dites que ces hommes sont prêts à abuser de Dame Gudrune !s'écria le Che-rat-lier qui avait suivi la marmite à l'ectérieur
-Y a de ça...
Et notre courageux ami de se jeter dans l'auberge en hurlant sa devise maintenant célèbre "Au feu!". La diversion fut très efficace, les clients commencèrent à sortir de l'auberge dans le plus grand désordre. Profitant de la confusion, il s'empara d'un rideau et de Guudrune et enveloppa l'une dans l'autre. Il rejoint la marmite, déposa gudrune sur le tas d'or et ils prirent la fuite.

"Hé les mecs! on va pas se laisser faire comme ça regardez cette curieuse compagnie à embarquer notre poto au problème urinaire, Joe la fuite! Est-ce qu'on va laisser l'un des notres se faire kidnapper!
Hein!"
D'une seule voix l'assemblée répondit: "Oui, qui se démerdent, et on leur souhaite bien du plaisir!"

Au même instant, Gudrune se débatait dans son rideau. Du moins, c'est ce que pensaient ses compagnons? Car lorsqu'elle parvint à sortir la tête de l'amas de tissu dans lequel elle était enroulée...elle ne ressemblait plus beaucoup à Gudrune. A vrai dire, elle avait même plutôt l'air d'un vieu papi sénile.

Alors que notre joyeuse troupe s'en allait rapidement loin de cet étrange établissement, Gorshnak, après avoir jeté un rapide coup d'oeil par dessus son épaule, dit :
-Au moins, ils ne nous poursuivent pas...
Ce à quoi une voix sortie du fond de la marmitte répondit :
- Wohh les ch'tiots, arrètez de me secouer comme ça, je sens une envie pressante qui arrive !

Pendant ce temps là, dans la salle commune, Gudrune continuait à se dandiner lascivement, passant entre les clients, frolant certains d'entre-eux, posant suggestivement devant d'autres. Un barbare se trouvait là, une étincelle dans le regard bien que celle-ci ne provienne point de son intelligence, loin de là. Il s'approcha lentement de Gudrune, faisant voler les autres clients à travers la pièce pour se frayer un chemin jusqu'à elle. Arrivé devant elle, il l'attrapa d'un bras pour la poser sur son épaule en disant :
- femme... mienne...
et s'en alla sous les regards ébahis des autres clients.

A peu près au même moment, Goshnak, la marmitte et le che-rat-lit, assez fumasses de leur erreur, jetèrent le vieux dans une fourré (Qu'il crève, ce sale con ajouta même la marmitte) et repartirent chercher Gudrune. Les trois compagnons pestaient de devoir se retaper tout le chemin qu'ils avaient déjà fait, c'est vrai quoi! il leur fallait marcher au moins 200 mètres. Goshna commençat à pleurer car il avait mal aux pieds.

Ils aperçurent alors un sympathique barbare qui se promenait avec une paire de fesses sur l'épaule de laquelle partait deux jambes terminées par les souliers de Gudrune.
-Tiens fit la marmitte on dirait les godasses de Gudrunes (quel sens de l'observation pour une marmitte).
- C'est vrai dit le che-rat-lier en se grattant la tête.

Ils croisèrent le barbare qui les salua d'un grognement et d'un drôle de petit rire en réponse à leurs courtoises salutations.
-Quand même, il a le ricanement bien aigu ce barbare remarqua Goshnak (il a l'ouïe fine quand même).

Tous se retournérent pour voire le dos et le crâne de gudrune qui hoquetait de rire devant le spectacle de ses cheveux s'emmélant avec les poils de mollet du barbare.

Elle se dit ensuite que ça allait être très compliqué à déméler sans démélant, et elle ne savait comment déméler ce problème.

Bref, elle gadouillait complètement (effet secondaire de la vodka aux poils de nubuck) lorsqu'elle leva le tête et aperçu la troupe.

-[i]Ah ah! Vous êtes là? vous tombez bien! Je vous présente barbi le barbare!
-Moarg [i] grogna celui ci en guise de salutation.

Et bien sur Goshnak parti d'un grand éclat de rire, enflammant au passage une forêt qui passait pas loin (pourtant sa maman lui avait bien dit de ne pas s'approcher des dragons)

Arpès quelques kilomètres de course, Gudrune, assomée par le poil de nubuck, s'était mise à ronfler comme un sonneur dans une attitude qui ne mettait pas vraiment en valeur sa sexytude. Le Che-rat-lier et la marmite commençait à tirer la langue, un peu fatigués, et Goschnak commençait à marmonner qu'il avait mal aux pieds.
Ils arrivèrent alors en vue d'un village barbare : il y a avait des espèces de huttes en peau de bêtes, des crânes et des ossements un peu partout et tout un tas de barbares armés jusqu'aux dents. La vue du dragon les plongea visiblement dans la perplexité.
Barbi le barbare jetta Gudrune par terre, aux pieds d'un vieux type tout bizarre habillé de peaux qui n'avaient pas du voir un animal depuis cinquante ans. Il avait aussi un os dans le nez, un baton avec pleins de grigris et tout ça. Probablement le Shaman du village.
Barbi annonça d'un air triomphant :
"Femme moi!"
Les autres barbares, qui s'étaient approchés, applaudirent poliment. Les applaudissements se firent beaucoup plus chaleureux lorsque Gudrune se releva avec un air vaseux, dévoilant son anatomie généreuse. Elle marmonna:
"En voila des façons, Barbi, tu crois que..."
Elle ne finit pas sa phrase. Le Shaman, prenant un air très inspiré, leva son baton au-dessus d'elle et de Barbi et se mit à déclamer :
"Maahaachnnaaahaaayaaajaabraaddawazaaaa!"
Gudrune en resta comme deux ronds de flanc. Elle se tourna vers ses compagnons et demanda:
"Qu'est-ce qu'il a dit?"
Goschnak gonfla ses joues et voulut expirer de l'air en signe d'incompréhension, ce qui eut pour effet de faire cramer le haut du totem local. Tout le monde se mit à brailler et à courir dans tous les sens pour éteindre les flammes naissantes, alors que des guerriers entouraient Goshnak d'un air mauvais.
"Et arrêtez de me regarder comme ça! protesta-t-il en se mettantderrière la marmite .
- Barre-toi !" ordonna la marmite en se décalant sur le côté, au cas où.
Après la minute ed concentration nécessaire pour fournir une réponse compréhensible, Barbi finit par répondre à Gudrune en la montrant du doigt avec un air enthousiaste :
"Toi femme de moi!"
Sur ce il profita de la stupéfaction générale pour lui claquer la fesse avec une telle bonne volonté qu'il lui arracha un cri outré et douloureux.

Pendant ce temps là, le shaman continuait ses incantations, impertutbable. Il se mit à danser d'une façon rappelant un lapinou sur des braises, avanr de se mettre à hurler comme un cochon qu'on égorge, ce qui ramena l'attention sur lui.
- Krake brupo mila noye!
- Ké ki dit? demanda Gudrune toujours un peu dans les vapes.

Voyant que le Goschnak allais encore faire cramer quelque chose si il restait la et ne voulant pas s'attirer toute la colère du village, la marmite et le che-rat-lier decidere d'accompagné celui ci a l'exterieur du village et lui explique de pas revenir temps qu'on l'appelerais pas,et laissant la pauvre Gudrune avec le chaman (faut dire que comme ils ne comprennaient pas ils ne pouvaient pas l'aider pour sa question) qui continuais ses rituel.

-Akakananan ratelokona !

laissées seule au milieu di village, Gudrune se sentais vraiment gourde. Elle se balançait d'un pied sur l'autre, en feignant de ne pas se rendre compte que tous les regards étaient braqués sur elle. Pour se donner une contenance, elle décida subitement de se mettre aussi à danser.

Elle se mit alors à courir en petit cercle en agitant les bras. Comme elle ne connaissait pas d'incantation, elle se dit qu'elle allait remplacer ça avantageusement par une petite chanson:
-Frère Pierre, Frère Pierre
Mangez vous, Mangez vous?
Beurrez les tartines, beurrez les tartines,
Aux oigons, aux oignons!

Ce spectacle pour le moins surprenant scotcha littéralement les barbares. Le shaman se dit qu'elle allait lui faire de l'ombre avec ses incantations vachement classes que personne comprenait et il lui lança un regard mauvais. Les autres barbares se dirent qu'il allait en cuir pour la pauvre Gudrune parce que quand le shaman prenait cet air là, en général, une catastrophe guettait.
Il se mit à incanter d'une voix caverneuse et des boules d'énergies se condensèrent autour de ses mains.
Goshnak eut le bon gout d'éternuer à ce même instant lançant un petit tas de magma rougeoyant en direction de la cloture du village. Il la traversa et atterit sur le pagne du shaman qui prit instantanément feu, oui le shaman entier, cela coupa évidemment le brave homme dans son sort. Il n'en resta bientot plus qu'un tas de cendre.
Gudrune dansait toujours et chantait à présent la chanson du hérisson.
Les barbares dans le doute se mirent à genou autour de notre héroïne et l'implorèrent de leur accorder sa mansuétude.

Gudrune, qui était décidément très cruche, pris le geste des barbares pour une manifestation d'hostilité. Elle se mis donc à courir tout autour en hurlant et en agitant les bras.
Goshnak et la marmite se demandaient vraiment pourquoi elle ne saissait de hurler "Regarde, j'ai des avant bras!", mais ils trouvaient ça drôle, alors ils se mirent à l'imiter. Le résultat pour la marmite ne fut pas très concluant (sans doute à cause de son manque de bras). Pour Goshnak en revanche, le résultat s'avéra plus que probant: tout amusé qu'il était à gambader, il ne s'était pas rendu compte qu'il avait écrasé tout le village, et ses habitants.
-Et ben ma vieille, lança-t-il à Gudrune, à peine mariée, et déjà veuve!

Gudrune s'effondra en pleurs sans savoir pourquoi. Puis prise d'une crise d'hystérie hurla des incantations sataniques, sans succès.
- Mais que lui arrive-t-il? s'interrogea intérieurement la marmite.
- Elle doit être racontée par un revenant qui n'a rien compris aux post précédents, pensa Goshnak.
La marmite se tourna vers Goshnak d'un air vascillant entre l'effroi et l'ébahissement le plus total.
- Mais tu penses dans ma tête? hurla-t-elle toujours intérieurement.
- Hééé bien oui, c'est amusant n'est-ce pas?
- Quelqu'un a des muffins?
- C'était la pensée de qui, ça?
- Je ne sais pas. C'est quoi un muffin?
- Non mais attends y a quelqu'un qui parle dans nos têtes et c'est tout ce que ça te fait? Mais je ne vois pas qui ça pourrait bien être...

"Ca vous dérangerait d'arrêter de parler de moi comme si je n'étais pas là ?" continua la petite voix dans leur tête.
Pour le coup, Goshnak commença à se poser des questions, alors que la marmite tremblait d'effroi.
"Dis donc arrête de tressauter, ce bruit de ferraille est assez perturbant. Et dites aussi à l'autre gourdasse d'arrêter de hurler, elle me fend le crâne! C'est bonlà, elle a fini de m'incanter, pas la peine d'en rajouter ! On dirait une dindonne neurasthénique !"
S'entendre mentalement traiter de volatile décérébré dans sa propre tête fit taire Gudrune subitement. Elle s'arrêta de sangloter, de hurler à la mort et de brailler des mots bizarres qu'elle même ne comprenait pas très bien.
Un long silence passa. Plus personne n'osait penser.
"Ben vous avez tort, ça fait longtemps que je m'étais pas autant marré. On tombe pas tous les jours sur des barrés pareils.
- Euh... pensa Gudrune avec étonnement, vous êtes qui vous, d'abord?
- Comment tu m'invoques et tu ne sais pas qui je suis ?
- Gourde comme pas deux..." pensa la marmite.
Paf, Gudrune lui décocha un coup de pied. Aussitôt elle se mit à tressauter sur un pied en une petite danse comique. Elle avait oublié que la marmite était en fonte.
"Bon vous allez vous présenter à la fin ? cria Goshnak
- Oh ça va , restez poli !
- Ton nom! Et arrête de penser dans ma tête et de me faire penser dans celle des ordres.
- Ok, ne nous énervons pas. Je suis Shtalatafru.
- Gné ? pensa la marmite avec ahurissement.
- Mais de quel bled vous sortez pour n'avoir jamais entendu parler de Shtalatafru, le dieu des muffins télépathes?
- Le dieu ou les muffins sont télépathes ?
- Ben les deux voyons..."

- Ca alors, mais vous devez connaître la déesse des parts de quiche au Nutella qui peignetn avec les pieds! c'est ma sainte patronne! s'exclama Gudrune, en pleine extase
- Tout s'explique enfin, gloussa la marmite
Le dieu des muffins télépathes, lui, avait l'air bien embêté.
- Et bien oui, je la connais, mais à vrai dire, elle a été radiée de l'ordre des divinités il y a déjà plusieurs dizaines d'années. Autrement dit, tout contact avec des humains est tout à fait illégal.[/code]

Tout le monde se tourna vers Gudrune, dont le menton commençait à trembler, ses yeux se plissèrent, une moue se forma sur son visage :
- Bouhhh... c'est bas vrai, dit-elle dans un sanglot. Elle me barle de debuis gue je suis doude bedide, réussit-elle à ajouter avant de fondre en larme.

Le dieu des muffins télépathes était de plus en plus embèté. Tout le monde regardait avec de grands yeux noirs, ce qui est assez difficile puisque personne ne savait où il se trouvait (bah oui, allez savoir où est la personne qui vous parle dans votre tête, c'est pas gagné). Donc chacun regardait dans une direction différente au cas ou il l'aurait dans sa ligne de mire.

Au final, c'est quand même un dieu donc il est un peu partout et nulle part en même temps, il devint un tant soit peu paranoïaque, se sentant observé de toute part. Reprennant la parole, il tenta de rattraper le coup :
- Non.. mais vous savez, je ne suis qu'un dieu mineur. Je ne suis pas au courant de toutes les arcanes des pontes. De toute façon ils ne me disent jamais rien, personne ne veut parler à un dieu dont les dévots sont des patisseries qui ont un existence des plus courte. Sniff. Et puis personne ne m'aime de toute façon, je ferais mieux d'aller me cacher dans un trou et y rester jusqu'à la fin des temps. Sniff ... Sohb. Remarquez, je ne risque pas d'attendre longtemps.

Nos compères se regardèrent, un peu contrits, puis la marmitte dit :
- Mais ce n'est pas grave vous savez il y en à d'aut... ... Moment de silence, un ange passe, un coup de fusil, des plumes volètent dans le ciel. ... Heu, attendez, temps-mort deux secondes, vous venez de dire quoi à propos de la fin des temps et tout ça ?