Les (més)aventures de Gudrune

- C'est vrai ça fit la marmite. Il faut apprendre au gros lourdeau bariolé comment se servir de ses appendices dorsales.
- Qui c'est le gros lourdeau?!! Demanda Goshnak.

- Venez compagnon. Je connais justement quelqu'un qui pourrait accéder à votre requête. Scanda le rat.
- D'une je ne suis pas ton compagnon. Répondit Goshnak. Et de deux je ne sais pas si on peut te faire confiance.
- Allez s'il te plait. Larmoya Gudrune telle une éponge passée trop près d'une bassine d'eau.
La marmite haussa les épaules (ce qui étonna tout le monde).
- Allez mon gros. De toute façon on n'a pas d'autre option pour l'instant. Et puis on n'a pas grand chose à craindre d'une demi portion comme ça!
- Je n'aime pas ces familiarités que tu prends vis-à-vis de moi. Grogna le dragon!

Et ils suivirent tous le Che-rat-lier qui les mena à un gros arbre auquel il toca trois fois. Il y surgit un gamin en colant habillé tout en vert qui flottait à quelques centimètres du sol.
- Bonjour les amis que puis-je faire pour vous? Demanda-t-il.
- Et bien ce serait pour que notre ami coloré sache voler voyer-vous.
- Rien de plus simple! Et il secoua ce qui ressemblait à une petite bonne femme ailé au dessus du dragon. Une fine poussière scintillante lui tomba dessus.

- Alors? Demanda Gudrune. Tu sens quelque chose.
- Oui... je sens comme un picotement. Je...aaaa....je..... aaaaa..... Aaaaatchoum!!!!!!
Le souffle enflamé passa près de la maison et alla brûlmer un champ voisin.
- Désolé. Je crois que ça ne marche pas. Dit Goshnak...

Avant de se remettre à éternuer. Les autres durent se jeter à terre pour éviter les flammes. Au bout de quelques minutes les éternuement s'espaçèrent assez pour qu'il réussisse à demander:
"Zé guoi gue vou b'avé mi dezu là?"
"De la poudre de fée.. mais je crois que... oh pardon, j'ai pris le poivrier, en fait euh... je reviens..."
La toute petite bonne femme voleta jusqu'à sa porte, entre dans le tronc et revint avec une autre fiole dont elle versa une partie sur le dragon.
Cette fois-ci, le résultat fut nettement plus concluant. Le dragon se mit à léviter et nos amis purent reprendre la route en direction de la capitale.
De temps à autre, le che-rat-lier levait les yeux vers Goshnak d'un air inquiet et finit par demander à Gudrune:
"Vous êtes sure, ma mie, que cet enchantement est permanent?"
"Ben non... Au fait, moi c'est Gudrune, pas mamie."

"Et en plus comment veux tu que je sache, c'est toi qui nous a menés à la chose en collants..."
"Très juste. Mais ou avais-je la tête?"

Dans un grand pouf, celle-ci disparut inopinément.

"Ha ben ça c'est balot" remarqua Gudrune, avant de prendre une baffe, inopinée elle aussi, vu que le rat cherchait sa tête avec ses mains, et qu'il avait mal calculé la trajectoire main-tête.

"J'ai déjà entendu parler de ce phénomène étrange..." dit la marmite. "Il parait que certains endroits mystérieux réalisent instantanément tout ce qu'on dit. Enfin, c'est à dire qu'ils rendent réel ce qu'on affirme, même si on veux pas que ça le devienne..."

Goshnak smurfa une petite flamme violette en réfléchissant.

"Ah OK... Donc si j'affirme, même une évidence du genre Gudrune a le QI d'une moule, ça..."

"Nooonnnn!!!" crièrent-ils tous. Mais c'était trop tard, en effet...

En effet, alors que tous les regards se tournèrent d'un commun accord vers Gudrune, il ne restait plus de celle-ci qu'une petite coquille noiratre qui tomba sur le sol dans un Clac retentissant.
- Oh, ma mie ne put que dire le che-rat-lier. se reprenant, il ajouta quand même :
- J'affirme que Dame Gudrune est la plus belle des femmes qui n'ait jamais été vue sur cette terre !

ReClac et Gudrune réapparue telle qu'elle était auparavant.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda-t-ell.
- Faut croire qu'à l'impossible nul n'est tenu se contenta de remarquer Goshnak

- C'est bizarre... dit la marmite. J'aurais juré que quand tu as dit que Gudrune avait le QI d'une moule il ne se serait rien passé!
- Ca veut dire quoi ça??? Gronda la jeune fille. Tu as bien de la chance d'être en fonte sinon tu te serais pris une baffe.

- En tout cas, tu es beaucoup mieux qu'avant! Voir même beaucoup mieux pour certains endroits... Suffoca le dragon
- Toi tu peux me regarder en face quand tu parle s'il te plait! Bon c'est malin mais avec vos voeux maintenant ma tunique est trop étroite!
Il faut qu'on trouve une ville où m'acheter de nouveaux vêtements...

-Tiens oui c'est vrai, t'as l'air toute serrée du torse...
Gudrune inspira fortement, agacée. C'est à ce moment qu'elle se rappella que ses vêtements, déjà serrés, n'étaient pas très résistants. Trop tard. Sa tunique se déchira, relâchant une poitrine très impressionnante, par la beauté et par la... la... enfin la... le volume quoi!
- Goshnak, rentre ta langue, c'est obscène et ça bave! cria-t-elle.
- Aaaah eeuuuuh ouuui, paardon... articula-t-il difficilement.
Nos trois compères masculins se tournèrent pudiquement.
-Mais comment on fait maintenant? Elle a les seins a l'air, on a pas le droit de la regarder, et la prochaine boutique est à vingt bornes! se plaignit le che ratlier
- Tu as oublié que l'on est dans une zone spéciale... réfléchit à haute voix la marmite. J'aurais du y penser plus tôt: nous sommes en plein milieu de la capitale de la Tysralie!
-Quoi?
- Hé! Vous là! Vous pouvez pas vous pousser?! Y'en a qui bossent!

Ils sursautèrent tous ensemble: ils étaient en plein milieu d'une rue bondée de passants, commerçants, charretiers, badauds et autres quidams. Un carosse noble faillit les percuter en passant fans un vacarme de sabots et roues sur pavés. Et au milieu de tout ça, Goshnak, toujours aussi gros et coloré.

- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel?
- Je crois que la zone m'a permis de déplacer toute cette ville jusqu'ici, répondit la marmite assez fière d'elle.
- Et mes vêtements? geignit Gudrune.

La pauvrette avait à peine eu le temps de geidre, que déjà sa plantureuse poitrine attirait l'attention. Plusieurs hommes effectuaient des allers-retours dans la rue, tout en reluquant plus ou moins discrètement l'objet de leur désir.
- Vite, demande des vêtements, s'exclama Goshnak!
- Mais comment je sais s'ils vont m'aller?
- Tu as une manteau de vison violet, se moqua la marmitte.
L'instant d'après, la femme-mamelle crevait de chaud sous un épais manteau très voyant. Il faut dire que l'on était au mois d'août

Alors que le groupe débattait sur ce qu'il valait mieux demander, un agent du guet local s'approcha d'eux :
- Excusez-moi, mais ne serait-ce du vison violet que je vois sur vous ? Non, je dis ça, dit-il l'air de s'excuser en lançant des regards inquiets vers Goshnak, c'est juste que c'est une èspèce protégée dans la région !

Pendant ce temps là, dans le reste de la ville, des évennements bien étranges survenaient. En effet, ayant transporté la ville dans cette zone de magie concentrée à l'extrème, plus personne ne pouvait souhaiter quoi que ce soit sans que cela arrive dans l'instant. La confusion était générale lorsque tout à coup...

Le maire de la ville sorti sur la place du village et dit:
- Arrêtez pauvres fous! A force de tous vouloir être richissime le cours de l'or va chuter et vous serez à nouveau tous pauvres avec vos kilos de métal jaune ne valant plus rien.
C'est alors qu'il prononça la phrase fatidique:
- Je souhaite que les souhaits ne s'exhaussent plus!
Pendant un instant l'univers se senti confu. En effet cette phrase avait atteint un paradoxe tel qu'il était totalement déconcerté....

Pendant que l'univers essayait bon gré, mal gré, de remettre ses rouages dans un sens lui permettant de tourner correctement, le maire s'aperçut qu'il avait peut-être fait une boulette. D'une part sa ville ne se trouvait plus du tout là où elle aurait due, d'autre part tous ses administrés se retrouvaient dans des positions (pour les plus chanceux) ou des configurations morphologiques (pour les moins chanceux) plus aléatoires les unes que les autres.

Pendant ce temps là, et dans un éclair de lucidité, Gudrune ouvrit son manteau de fourrure devant le policier qui, laissant tomber sa matraque en même temps que sa machoire inférieure et sa langue, ne put que les regarder partir en courant.
- On devrait peut-être aider ces pauvres gens ? demanda Gudrune
- Laisser tomber, répondit Goshnak, mieux vaut mettre le plus de distance entre eux et nous avant qu'ils ne s'aperçoivent qu'on a quelque chose à voir là-dedans. Ce faisant, il lança un regard lourd de reprôche à la marmitte qui ne put que s'esclaffer devant l'air ahuri que cela lui donnait.

Sur leur chemin vers le sud ils rencontrèrent plusieurs passant ahuris qui se demandaient où avaient bien pu passer la capitale. Tous erraient l'air hébété en tenant leur plan de tysralie comme s'il s'agissait d'un dangeureux parchemin.
- Je crois qu'on a fait une belle boulette dit Gudrunne qui, pendant leur fuite, s'était débarassée de son manteau et avait chipé des vêtements légers et à sa taille sur un des étals du marché.
- Boarf ils s'y habitueront dit la marmite en haussant ses épaules avec tellement de conviction qu'on pouvait presque croire qu'elle en avait.
- Bon c'est pas tout ça, intervint Goshnak, mais où est-ce qu'on va comme ça?
- Tiens c'est vrai j'y pensait plus moi je vous suivait.
Ils se regardèrent tous penaudement durant un instant lourd de silence
- Ne me dites pas que vous faisiez la même chose? Gronda Gudrune.
- Beeen, si s'excusèrent ses compagnons
- Ah bravo! s'exclama-t-elle. Et maintenant l'un de nous sait-il où nous sommes?
- Beeen...

- On pourrait peut-être demander notre chemin au premier voyageur qui passera? suggéra Gudrune.
- Ca va pas non? protesta Goschnak
- Et pourquoi non?
- On a pas besoin d'inconnus pour arriver à destination.
- J'en connais une marrante, commença la marmite. Pourquoi est-ce qu'il faut des milliers de spermatozoïdes pour un seul ovule? Parce que les hommes ne veulent jamais demander leur chemin en route !
Un gros blanc lui répondit.
- OK, mettons que je n'ai rien dit...
- C'est ça, on va faire comme si on était tous devenus sourds pendant quelques secondes!
- Regardez, il y a un batiment là-bas, ça doit être une auberge, où quelque chose de ce goût-là. On pourrait faire une halte et se renseigner.
- J'aime pas les auberges, à chaque fois ça finit mal... marmonna Goshnak.
Alors que leurs pieds les rapprochaient dudit établissement, Gudrune fit observer:
- Je suis sûre que tu as tort: regarde: les gens ont l'air de bien s'amuser, on entend d'ici les rires et les chansons.
- C'est une idée que je me fais ou ce sont les paroles de Manon la gueuse? demanda la marmite.
- Cet établissement s'appelle... La cuisse frétillante! Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?

-A mon avis, c'est parcequ'on y mange tout cru les petites cuisses des porcelets, s'exclaffa la marmitte, qui regretta ses paroles lorsque Goshnak tenta de la faire fondre en lui soufflant dessus.
Alors que les deux uluberlus se lançaient dans une bras de fer acharné, des clients de l'auberge s'approchaient du groupe et rodaient en reluquant gudrune fort bizarrement
-Euhhh...Les amis, pourquoi y a-t-il une bande de mâles libidineux qui me regardent comme une gros morceau de nougat?[/i]

- Et bien euh... comment te dire... commenta la marmite embarassée, vois-tu il y a certains attributs qui, une fois atteint un volume conséquent peuvent provoquer chez le mâle moyen des...
- Bonjour gente damoiselle puis-je vous aider? Demanda un homme d'âge mûr à notre héroïne
- Euh, je... gue... répondit une Gudrune rougissante.

Goshnak resté sur le pas de la porte étant donné sa nouvelle taille tira la jeune fille à l'extérieur.
- Je le sens pas cet endroit allons-nous en. Lui avoua-t-il
- Mais qu'est-ce que tu raconte ce monsieur m'a l'air très gentil et l'ambiance à l'air joyeuse. On n'a pas arrêter de marcher depuis je ne sais combien de temps. J'ai envie de m'amuser et de me reposer un peu laisse moi tranquille.

Et elle rentra dans l'auberge en claquant la porte au dragon.
- Laissez moi me présenter, lui dit l'homme en lui passant un bras autour des épaules, je me prénomme Gontran de la Morandière, tenancier de ce bord... hum, de cette taverne...

-Voici les charmantes hôtesses qui travallent ici, continua le tenancier en désignant cinq femmes plus ou moins jeunes, plus ou moins belles, mais toutes très très très, mais alors vraiment vulgaires.Je usis sûr que si vous acceptez de rester parmis nous, vous vous entendrez très bien avec vos collègues.
- Et moi qui ai toujours rêvé d'avoir une bande de copine, [i]chouina Gudrune

Ne tenant pas à contredire le tenancier de cet humble établissement, la marmitte essayait tant bien que mal de stopper les inepties sorties de la bouche de Gudrune, en donnant à cette dernière des coups de coudes enfin plutôt des coups d'anses (puisqu'elle n'a pas de coude, c'est une marmitte, parlante peut-être mais quand même faut pas pousser non plus).
Gudrune toujours aussi cruche (une cruche et une marmitte... de quoi ravir un tenancier d'auberge...) ne cessait de regarder avec envie les tenues des hôtesses. Les clients quand à eux ne pouvait que regarder ses attributs féminins. Tu m'étonnes, dès qu'ils tournaient un tant soit peu les yeux vers la fenêtre, ils croisaient malencontreusement ceux d'un dragon multicolore qui semblaient dire, aussi bien que pourrait le faire un éléphant rose volant, à leurs cerveaux embrumés de vapeurs alcooliques qu'il était bien temps d'arrèter la bibine.
La magie de l'instant présent fut coupée par l'intervention doucereuse du patron qui, tel un requin voyant arriver un banc de marins tous frais tombés d'un navire, dit mielleusement :
- Si vous le souhaitez, ma chère, nous disposons ici d'un garde-robe qui devrait être à votre goût. Suivez-donc ces jeunes pu.... demoiselles qui vous indiquerons le chemin.
- Dame Gudrune, si j'étais vous.. commença le che-rat-lier, qui fût impromptuement interrompu par l'intervention d'un pied balladeur avec la croupe de sa monture qui l'envoya malencontreusement à la rencontre d'un pied de table qui trainait par là.
- Oups, dit le tenancier, je suis désolé, j'ai toujours du mal à controler ma patte folle.

Pendant ce temps, Gudrune en avait profité pour s'éclipser afin d'étudier de près les tenues de la sus-citée garde-robe, non sans dire aux autres :
- Ne vous inquiètez pas, j'en ai pour deux minutes.
Elle n'entendit pas, heureusement pour lui, la réponse d'un Goschnak blasé :
- Mais bien sur ma grande, comme si une fille pouvait ne passer que deux minutes dans un magasin de fringues...

Gudrune entra dans une pièce contenant de multiples tenus qu'elle trouvait plus ravissante que les autres.
Elle entreprit alors de les essayer une part une, s'admirant systématiquement dans le grand miroir qui couvrait un des murs.

Par instant elle suspendait sa scéance d'essayage car il lui semblait entendre des murmures, ce qui ne faisait rien pour accélérer les choses.

Quand enfin après une bonne heure (à les bonnes femmes) elle se décida pour une tenue (bien qu'elle regretta que la robe fût trop fendu et la tunique lacée trop décolter) elle se mit en ranger le tas de robe qu'elle avait jeter dans un coin et qui à présent lui bloquait le seul porte de sortie (non mais qu'elle gourde, et puis bordélique avec ça!).

Alors qu'elle avait presque terminé, un bruit de verre brisé retentit derrière elle...

Se retournant pour voir d'où provenait le bruit elle apperçu derrière la tenture placée à côté de l'armoire à vêtements un homme qui tentait de se recacher péniblement derrière le tissu.

- Vous cherchez quelques chose demanda naïvement Gudrune.
- Hum... euh... hein?... ah oui euh... je cherche les toilettes. Tenta l'homme visiblement très embarassé.
- Vous vous êtes trompé de pièce alors. c'est trois salles plus loin dans le couloir.
- Ah euh.. et bien euh... merci! Lanca l'homme en voulant sortir penaud.
- C'est-à-dire que la porte est bloquée. Pourriez -vous m'aider à ranger les vêtements dans l'armoire?

Le garçon s'éxecuta tant bien que mal. au moment où il allait refermé l'armoire, la tenture se prit dans la porte de celle-ci et dégringola alors qu'il la fermait, découvrant ainsi trois autres messieurs qui se tenait entre l'armoire et le mur, visiblement très embarrassés eux aussi d'être découverts...

Gudrune se mit la main sur la bouche d'un air horrifié avant de bafouiller:
-Mon dieu, je ne savais pas que vous étiez là avant moi. Je suis désolée d'avoir autant trainé!!! Fallait me dire que vous étiez en train de choisir des habits pour vos femmes, j'aurai attendu mon tour. Ohlàlàlà... je suis vraiment confuse.
Les trois clients, jusque là congestionnés pour diverses raisons, se reprirent :
-Ce n'est rien, chère petite
-Notre galanterie nous empéchait de vous faire attendre...

Pendant ce temps là, au rez-de-chaussée :
- Vous ne pensez pas que nous devrions prévenir cette pauvre gudrune de la nature exacte de cet établissement ? demanda le che-rat-lier.
- Boff..., répondit la marmitte, elle a l'air de très bien réussir à ce sortir des mauvais pas... Va savoir comment ? la bonne fée de la chance a du se pencher sur son berceau très longtemps, ce qui d'ailleur a du obliger celle de l'intelligence a passer plus vite que prévu.
- ... rajouta Gorshnak, occupé qu'il était à zieuter les différentes positiosns prises par les hotesses sur l'estrade prévue à cet effet.

D'ailleurs, le tenancier de l'établissement commençait à se poser des questions sur la réaction des éventuels clients qui pourraient venir se présenter à sa porte. C'est pourquoi il...

C'est pourquoi il ferma les rideau, en prétendant de la sorte créer une ambiance plus intime. De ce fait Gudrune n'avait plus de contact visuel avec Goshnak. Une fumée douce emplissait l'air, troublant peu à peu l'esprit déjà fort embrouillé de notre potiche d'héroïne. Le verre de jus de fruit qui l'aubergiste lui offrit achevat de lui faire perdre toute lucidité; En effet, le brigand avait omis de préciser l'ajout d'une dose de vodka aux poils de nubucks dans le brevage.

Comme chacun sait, le poil de nubuk est à la fois hallucinogène et aphrodisiaque. Gudrune avait plutôt chaud.

Elle se résolut donc à enlever quelques un des mulpiples jupons composant sa robe.

Malheureusement, après la consommation de poil de nubuck (quand on vous dit que la drogue fait des ravages) Gudrune avait un peu perdu la tête. Elle avait tout simplement oublié qu'elle ne portait qu'un seul jupon et non pas dix-huit comme elle le croyait.
Inutile de préciser la tête des mâles de l'assemblée quand Gudrune se retrouva donc en culotte. Enfin, une espèce de culotte. Un truc à froufrou en dentelle vachement échancré quand même...