Sortant lentement des brumes alcooliques de la veille, Sire Gwyonn releva le nez qui se trouvait négligemment posé sur ses avant-bras :
- Hein... quoi... qui... ??
Après de sérieux efforts aussi vains que lamentables, il réussi à se maintenir dans une position plus ou moins stable (selon l'angle sous lequel on le regarde). Notant la présence d'un inconnu dans la pièce, il se tourna vers lui, tout en essayant de garder les yeux ouvert pour éviter de marcher sur ses propres pieds.
- Heuuu... z'auriez pa une aspirine ??? Non ??? Dommage !!! Au fait, z'êtes qui vous ???
Alors que l'empereur de la CDN (cherchant à comprendre où il avait bien pu tomber) lui répétait son discours., Sire Gwyonn (prennant soudain conscience du risque gaffesque de sa conduite) essaya de reprendre cette contenance et ce port altier qui lui sied si bien.
- Mes hommages très cher empereur, n'ayez crainte nous étudieront votre proposition avec le plus grand sérieux dès que...
Tournant le regard vers le reste de l'audience aussi avachie qu'endormie, il reprit :
- Dès que........., son regard se baisse vers ses pieds puis dans un éclair d'illumination (ce qui ne fit qu'aggraver son mal de tête) : Au plus tôt !
Il pris l'empereur par le bras, le détournant du triste spectacle s'offrant à ses yeux :
- Mais venez donc avec moi, en attendant le révei.. heu... la décision de nos instances dirigeantes, je m'en vais vous faire gouter l'un de nos meilleurs crus à la cantina.