La légende des amants bleus

A défaut de vous fournir un texte propre et cohérent, voici la chanson d'où serait tirée cette légende. A moins que ce ne soit l'inverse et que la chanson soit issue de l'histoire, nul ne le sait.

La chanson conte l'histoire d'un palladin qui a juré fidélité à son roi. En menant campagne pour ce dernier, il a rencontré la plus belle femme qu'il lui ai été donné de voir, princesse guerrière et fille d'un roi voisin. Amoureux fou de celle-ci, il lui jura de l'épouser après que la guerre fut terminée.

S'en suit l'histoire de cette gente dame, trompée par un prétendant jaloux du chevalier. Une guerre éclate entre les deux royaumes, se terminant par le double parjure du palladin :
- envers son aimée, car il a levé les armes contre elle
- envers son roi, car il a fuit le champs de bataille en voyant l'amour de sa vie tomber sous les coups de ses compatriote.
Les dieux décidèrent alors de le maudire, et ne lèveront cette malédiction que lorsqu'il aura expié cette faute.

...

Alors que dans un ciel gris et nuageux
se lève un soleil blaffard et sanglant.
Comme dans un songe tragique et effrayant,
les hommes rugissent des cris hargneux.

Ses camarades partent à la guerre,
les visages se vident de toute couleur.
Ils se battront avec courage et honneur,
alors que leurs femmes seront en pleurs.

Avant que ne pointe la lueur de la lune,
dans la mort ils se retrouveront, tous unis.
Et sur la terre, par tant de de sang rougie,
il pleurera sur son indicible infortune.

Le voila seul sur le champ de bataille.
Le voila honni par ses pairs, sans honneur.
Pour avoir, dans un sombre élan de peur,
parjuré un serment pourtant sans faille.

Malgré les cris de son coeur amoureux
il a dressé ses armes contre celle
dont la beauté restera éternelle
son serment baffoué le laisse malheureux

...

La voici allongé, gisant auprès de lui
jamais il ne reverra son regard de déesse
qui transportait son âme d'allégresse
à tout jamais perdue, la voici partie.

Pour l'éternité, le voici banni,
il errera sans gîte ni abri.
Partout on citera sa malédiction,
jusqu'au jour de sa rédemption.

...

Les ... correspondent aux parties manquantes. Faudrait que je fouille dans mes cartons pour les retrouver, le problème étant que mes cartons sont chez mes parents, à 800 bornes... pas pratique...

Mais non s'il y a des parties maquantes cela signifie que c'est une vieille chanson répétée depuis des siècles de bouche de barde à oreille de ménestrel et c'est pourquoi certaines parties n'ont pas survécu et ne sont pas arrivée jusqu'à nous...

Désolé de vous livrer les histoires de manière épisodique mais cela dépend fortement de mes inspirations. Et aussi de ma piètre mémoire : retrouver les 10 cantos de la geste n'est point très simple.

Par cette chanson, issue d'un lointain passé,
je vous conte l'histoire bien accablante
de deux amants pris dans la tourmente
d'une guerre pour mauvaises raisons menée.

Usnar est notre roi, sa force vient de sa foi.
A ses cotès se trouvent ses fiers chevaliers.
Par de pieux serments, ils lui ont juré fidélité.
Et tous les jours voient transparaitre leur joie.

En ces temps baignés de paix et de bonheur,
Ghildan de Klughnia, noble et fier ecuyer,
ne vivant que pour le roi, son maitre, aider
en l'avenir lointain, ne voyait nulle frayeur.

Un an avant le jour de son adoubement,
dans un royaume au loin, il fut envoyé
et une quête à bien il devra mener
afin d'affirmer au roi son engagement.

Sur une île lointaine et isolée, vaillament, il alla.
Sous la férule d'un roi barbare, elle se trouvait
Personne parmi son peuple se soulever ne voulait.
Sur cette terre aggressive, notre preu voyagea.

Aux portes d'une ville, il finit par arriver
D'un regard hautain, le fixe un garde
Que viens-tu faire ici dans de telles hardes
Point d'acceuil ne sera fait aux étrangers.

Nulle querelle ne motive ma venue,
Un long voyage explique ma piètre tenue
Un gîte et un couvert je viens chercher,
Que par un dur labeur, je puis payer.